
D'après : http://frederic.chapelet.free.fr/stguilhem.htm
27 jeux, 3 claviers, pédalier
Historique :
1782-89 : Jean-Pierre CAVAILLÉ, grand-père du célèbre
Aristide, construit l'instrument pour les moines de l'abbaye de Gellone
de St-Guilhem-le-Désert.
1790 : le positif n'est toujours pas construit. Et malgré l'acompte
versé par les moines, CAVAILLÉ rejoint la Catalogne où
il avait épousé en 1767 Marie-Françoise COLL, laissant
l'orgue de St-Guilhem inachevé.
Seuls le buffet du Positif, son clavier, et 9 trous pour les tirants de
registres ont été préparés.
1792 : son organiste J. Laffond le sauve de la refonte en jouant quelques
airs révolutionnaires.
1804 : on décide d'affecter l'instrument à l'église
Notre-Dame-des-Tables à Montpellier. Mais Laffond change sur les
documents officiels le nom de St-Guilhem par celui de St-Thibéry
C'est ainsi que l'orgue de Dom Bedos arrive à Montpellier.
1818 : l'orgue faillit partir pour Lunel, la supplique de la population
auprès du préfet le sauve une fois encore.
XIXe s. : la pauvreté de la paroisse et l'oubli permettent à
l'orgue d'échapper à d'irréparables mises au goût
du jour.
Pendant la Première Guerre mondiale, l'orgue est redécouvert
par Félix Raugel.
1941 : relevage par Maurice PUGET
1968 : relevage par Alain SALS
1971 : l'association "Les Amis de Saint-Guilhem" est créée,
et naît le projet de construction du Positif.
1974 : l'orgue est classé Monument Historique, et le projet d'Alain
SALS est retenu.
1981 : restauration complète du buffet par la maison Férignac.
1984 : achèvement des travaux de restauration d'Alain SALS : le
positif reçoit enfin sa tuyauterie, restauration du Grand-Orgue
(mécanique et tuyauterie), réfection des soufflets cunéiformes,
harmonisation.
2000 : restauration des sommiers et de la mécanique, et accord
général par Alain SALS.
|