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H comme Houdan | L'orgue de Houdan | ||||||||||
A Houdan, il n'y a pas que des poules. Il y a une équipe de Hand-ball.
Même les trois soufflets cunéiformes d'origine sont
toujours en service. (Soufflets en forme de "coin", comme des soufflets
de forge, que l'on gonfle et que l'on laisse redescendre, seuls, sous
leur propre poids pour fournir un vent régulier). Il y en a trois afin
que pendant que l'on gonfle le premier, le deuxième est à moitié de sa
course et fournit tout son air, et le troisième finit de se dégonfler.
Voir la "coupe d'un orgue".
L'orgue de Houdan est un rare témoin de la facture
de Louis-Alexandre Clicquot (le père de François-Henri) qui a construit
peu d'orgues neufs.
Le pédalier "à la française" (photo) ne comporte pas de jeux. Il tracte en permanence les touches du clavier de Grand Orgue (le deuxième). On dit qu'il est "en tirasse permanente". Le clavier de Grand orgue peut être accouplé à celui
de positif (le premier) en le faisant glisser sur ce dernier. On appelle
cela un "accouplement à tiroir". Afin d'équilibrer les plans sonores, Louis-Alexandre
n'a placé au grand-Orgue qu'une fourniture de 4 rangs, le plein jeu 5
rangs (fourniture et cymbale sur le même registre) répondant au clavier
de positif. Ainsi les pièces brillantes seront jouées sur le clavier de
positif et la pédale pourra faire résonner la trompette du grand orgue. Bien sûr, cet orgue a gardé le "ton de chapelle", un ton sous le diapason actuel, et est accordé en "mésotonique". C'est Robert Boisseau qui a été l'artisan de cette
magnifique restauration.
Nous pouvons voir l'historique
détaillé de cet orgue sur le très beau site de
l'AROH : |
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